Najat Atabou, la diva du chaâbi
Qui au Maroc n’a jamais fredonné au moins une fois l’un des tubes de la diva Najat Atabou ? Grande star de la chanson populaire depuis une vingtaine d’années, le succès de Najat Atabou a toujours été au beau fixe. Fidèle à la darija et chantant même en tamazight, la lionne de l’Atlas peur se targuer de faire partie du clan des artistes qui ont foulé plus d’une fois la scène du très prestigieux Olympia à Paris. Tantôt blonde tantôt brune, mais toujours flamboyante, la diva est pour beaucoup le porte-parole de la femme marocaine : elle chante ses maux (les blessures d’amour, la violence des hommes, leur duperie…) mais ne la montre jamais soumise. La femme Atabou ne se laisse pas faire et se défend bec et ongles contre le mari adultère et ses maîtresses. Najat Atabou refuse pourtant d’être catégorisée féministe ou engagée et revendique un répertoire concocté pour faire danser son public avant tout. La chanteuse s’est pourtant longtemps battue contre son entourage le plus proche pour imposer son choix de vie et elle représente aujourd’hui (sans le faire exprès) la parole des femmes libérée. Si sur scène est elle aujourd’hui moulée dans un pantalon panthère, elle n’en reste pas moins une digne représentante de la chanson populaire traditionnelle.
Vendredi 29 Fev // 20h30

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© DAKHLA FESTIVAL // février 2008